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PANAMA
 

LE PANAMA NE FAIT PAS PARTIE NI DE LA LISTE NOIRE NI DE LA LISTE GRISE DE PARADIS FISCAUX ETABLIES PAR L’UNION EUROPEENNE ( NI PAR LA CHINE, NI PAR LES ETATS UNIS, NI PAR LA RUSSIE) SEULEMENT PAR L’UNION EUROPEENNE. LA FRANCE EST EN TETE DES PAYS LES PLUS IMPOSES FISCALEMENT EN EUROPE, ET CERTAINS SERAIENT TENTES DE L’APPELER « ENFER FISCAL », CAR SI ON PARLE DE PARADIS DANS LA BIBLE ON Y PARLE AUSSI D’ENFER. EN ECONOMIE EUROPEENNE NON, ILS NE CONNAISSENT QUE LE PARADIS FISCAL, ILS SONT RIDICULES, SURTOUT A LA FIN DE L’ARTICLE OU ON VOUS EXPLIQUE QUE L’EUROPE A GARDE DES PARADIS FISCAUX COMME LES PAYS BAS, L’IRLANDE, LE LUXEMBOURG, MALTE, EPINGLES PAR LE SCANDALE LUXLEAKS ET D’AUTRES ETROITEMENT LIES A L’EUROPE COMME LA PRINCIPAUTE DE MONACO, ANDORRE OU LE LIECHTENSTEIN MAIS C’EST VOLONTAIRE CAR C’EST UNIQUEMENT POUR POUVOIR MIEUX LUTTER EN CREANT UNE RIPOSTE AUX AUTRES PARADIS FISCAUX, LES MECHANTS. C’EST DRAMATIQUE, DE QUEL DROIT CES GENS LA DECIDENT ILS QUI DOIT ETRE MONTRE DU DOIGT ET STIGMATISE ET D’AUTRE PART CE QUE ILS PEUVENT CACHER AUX PEUPLES POUR MIEUX LES TROMPER. Lisez cet article :

Paradis fiscaux : la liste noire de l'Union européenne

 

 

Les 34 pays de la liste grise des paradis fiscaux

LAlbanie, Anguilla, Antigua-et-Barbuda, Arménie, Australie, Bahamas, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Cap-Vert, Costa Rica, Curaçao, Eswatini (ex-Swaziland), Îles Caïmans, Îles Cook, Îles Vierges britanniques, Jordanie, Maldives, Maroc, Maurice, Mongolie, Monténégro, Namibie, Nauru, Niue, Palaos, République de Macédoine du Nord, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, Serbie, Seychelles, Suisse, Thaïlande, Turquie et Vietnam.

 

Certains (en gras ci-dessus) figuraient initialement dans la liste noire rendue publique le 5 décembre 2017 ou y ont été placés par la suite. Ils ont été depuis déplacés vers la liste grise du fait des engagements qu’ils ont pris.

Le 12 mars 2019, 21 autres territoires ont quant à eux quitté la liste liste grise, la Commission européenne estimant qu’ils ont tenu leurs engagements fiscaux : Bahreïn, Corée du Sud, Grenade, Groenland, Guernesey, Hong Kong, Île de Man, Îles Féroé, Îles Turques-et-Caïques, Jamaïque, Jersey, Macao, Malaisie, Montserrat, Nouvelle-Calédonie, Panama, Qatar, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Taïwan, Tunisie et Uruguay.
Avec quels objectifs ?

L’objectif de ces listes est, selon l’UE, “d’améliorer la bonne gouvernance en matière fiscale à l’échelle mondiale” et de “veiller à ce que les partenaires internationaux de l’UE respectent les mêmes normes que les États membres”.

La liste noire est désormais assortie de sanctions : les crédits issus de certains instruments financiers européens (Fonds européen pour le développement durable, Fonds européen pour les investissements stratégiques et mandat de prêt extérieur) ne peuvent pas transiter par des entités établies dans les pays inscrits sur la liste. La Commission européenne a proposé de lier cette liste à d’autres mesures (par exemple, des obligations de déclaration plus strictes pour les multinationales qui exercent leurs activités dans des juridictions inscrites sur la liste).
Quand ces listes ont-elles été élaborées ?

Une première liste paneuropéenne des paradis fiscaux a été initiée en juin 2015 par la Commission européenne. Cette volonté de l’exécutif européen s’inscrit dans le contexte des révélations relatives aux LuxLeaks. En réaction, l’Union européenne a en effet entrepris une série de mesures visant à lutter contre les pratiques d’évasion, d’évitement ou d’optimisation fiscales, dont certains membres de l’UE étaient d’ailleurs coutumiers.

 

L’initiative a par la suite été reprise par l’Eurogroupe, où siègent les ministres de l’Economie et des Finances des 28 Etats membres. Un groupe de travail baptisé “Code de conduite” a alors été constitué, composé d’experts nationaux.

Au total, 216 pays et territoires ont été recensés. Environ 90, susceptibles de représenter une menace fiscale pour les pays européens, ont ensuite fait l’objet d’une enquête approfondie. Sur la base de ces enquêtes et du dialogue entre le groupe de travail de l’Eurogroupe et les administrations fiscales de ces territoires, une liste commune des paradis fiscaux a, in fine, été constituée.

Selon quels critères ?

Trois critères ont été retenus pour identifier les juridictions non coopératives :

  • Manque de transparence : le territoire ne respecte pas certaines normes (internationales, OCDE ou accords bilatéraux avec les Etats membres) en matière d’échange d’informations, automatique ou sur demande. Par exemple, il refuse de transmettre des renseignements bancaires jugés pertinents à l’administration d’un autre pays.
  • Concurrence fiscale déloyale : le territoire dispose de régimes fiscaux dommageables, à l’encontre des principes du code de conduite de l’UE ou du Forum de l’OCDE sur les pratiques fiscales dommageables. Il peut s’agir notamment de facilités fiscales réservées aux non-résidents ou d’incitations fiscales en faveur d’activités qui n’ont pas trait à l’économie locale.
  • Mise en oeuvre des mesures BEPS : le pays ne s’est pas engagé à appliquer les normes minimales de l’OCDE pour lutter contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS). Par exemple, le taux d’imposition sur les sociétés y est si bas qu’il conduit des multinationales à y transférer artificiellement leurs bénéfices, sans que ces entreprises y réalisent des activités économiques suffisantes.

Pourquoi les membres de l’UE n’y figurent pas ?

Le fait qu’aucun Etat membre de l’UE ne figure dans ces listes n’a pas manqué d’être remarqué. Selon de nombreuses organisations, à l’instar d’Oxfam, plusieurs pays européens – l’Irlande, le Luxembourg, Malte et les Pays-Bas – devraient s’y trouver. Ces Etats ont en effet été à de nombreuses reprises cités dans les LuxLeaks, Panama Papers et Paradise Papers pour leurs pratiques fiscales agressives et anticoncurrentielles.

Les ministres européens, qui devaient se prononcer à l’unanimité, ne les ont toutefois pas ajoutés à leurs listes, arguant que celles-ci étaient des outils destinés à faire face aux menaces externes, et que les Vingt-Huit respectaient les trois critères choisis.

Par ailleurs, plusieurs pays européens étroitement associés à l’UE, comme Monaco, Andorre ou le Liechtenstein, ne font pas non plus partie des listes noire et grise… De manière générale, pour de nombreux observateurs, celles-ci sont trop limitées. De nombreux autres territoires mériteraient, selon eux, d’y figurer.

Publié le 9 octobre 2019 par touteleurope.eu



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