Les États-Unis sont le pays qui l’utilise le plus (environ les deux tiers des marchandises passant par le canal), principalement entre des ports en Chine, au Japon, en Corée du Sud et aux États-Unis. Le record de fret est dû au fait que les navires sont toujours plus grands et traversent la mer avec le plus grand nombre possible de conteneurs pour atteindre une plus grande efficacité dans leurs coûts de transport, selon Ricaurte Vasquez.
De plus, une demande accrue de céréales entre la Chine et les États-Unis, causée par la fin des restrictions sanitaires sur le secteur porcin, et l’augmentation du transport de gaz naturel liquéfié – pour allumer les radiateurs pendant un hiver extrêmement froid – a conduit à l’augmentation des transports par le canal.
Ce nouveau record de fret intervient malgré la crise que traverse le commerce mondial en raison des défaillances de la chaîne d’approvisionnement et de la congestion des ports, causées par la pandémie, qui ont provoqué des pénuries sur certains marchés. Cela n’a pas eu d’incidence sur le canal, a toutefois estimé Ricaurte Vasquez.
Le 17 octobre, le secrétaire américain aux Transports Pete Buttigieg a averti que les problèmes d’approvisionnement continueraient «jusqu’à l’année prochaine». Depuis son inauguration par les États-Unis en 1914, plus d’un million de navires ont transité par le canal. Le Panama en a récupéré le contrôle en 1999 en vertu des traités Torrijos-Carter signés vingt-deux ans avant.